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En savoir plus sur la création d’une entreprise en Thaïlande.

Si vous souhaitez créer une entreprise en Thaïlande, il est essentiel de comprendre les étapes de la création d’une société. Plusieurs aspects essentiels doivent être pris en compte, du choix du type de société à l’enregistrement auprès des autorités gouvernementales compétentes. Toutefois, le processus peut être simple et sans stress si l’on dispose des bons conseils et des bonnes connaissances.

Grâce à son économie florissante, à sa situation stratégique et à ses politiques favorables aux entreprises, la Thaïlande est devenue une destination populaire pour les entrepreneurs désireux de créer une entreprise en Asie du Sud-Est. La création d’une entreprise en Thaïlande peut être gratifiante, mais elle nécessite une compréhension approfondie du paysage juridique, réglementaire et culturel.

Table des matières

Un étranger peut-il créer une entreprise en Thaïlande ?

Un étranger peut créer une entreprise en Thaïlande. La Thaïlande accueille les investissements étrangers et permet aux étrangers d’y établir leur entreprise. Le processus implique l’enregistrement de la société auprès du Département du développement des entreprises (DBD) et le respect des exigences en matière de constitution en société. Les étrangers peuvent choisir parmi différentes structures d’entreprise, telles qu’une société en nom collectif ou en commandite, une société à responsabilité limitée ou un bureau de représentation/une succursale. Il est important de noter que certains secteurs peuvent avoir des exigences ou des restrictions spécifiques en matière de propriété étrangère. Il est donc conseillé de consulter des experts juridiques ou des services professionnels pour s’assurer de la conformité.

Quelles sont les règles applicables aux étrangers qui souhaitent créer une entreprise en Thaïlande ?

Il y a sept points à prendre en considération lorsqu’un étranger souhaite créer une entreprise en Thaïlande:

  • Loi sur les entreprises étrangères (Foreign Business Act, FBA) :

La loi sur les entreprises étrangères (Foreign Business Act) régit les investissements étrangers en Thaïlande. Elle classe les activités commerciales en trois catégories : les activités interdites, les activités nécessitant une licence et les activités exemptées de la loi.

  • Structures de l’entreprise :

Les étrangers peuvent créer différents types de sociétés en Thaïlande, comme une Thai Limited Company, une Thai Public Limited Company ou une succursale d’une société étrangère.

  • Thai Limited Company :

L’option la plus courante pour les investisseurs étrangers consiste à créer une société anonyme thaïlandaise. Les Thaïlandais doivent détenir au moins 51 % des actions de la société, tandis que les étrangers peuvent en détenir 49 %. Toutefois, certaines industries peuvent avoir des restrictions spécifiques en matière de propriété.

  • Exigences minimales de fonds propres :

Les sociétés à responsabilité limitée thaïlandaises doivent disposer d’un capital social minimum, dont le montant varie en fonction de l’activité de l’entreprise. Dans certains cas, il existe des exigences spécifiques en matière de capital minimum pour les étrangers.

  • Conseil d’administration :

Une société à responsabilité limitée thaïlandaise doit avoir au moins un directeur résidant en Thaïlande. Des étrangers peuvent être nommés directeurs, mais la moitié au moins des directeurs doit être de nationalité thaïlandaise.

  • Licences et permis :

En fonction de la nature de l’activité, des agences gouvernementales spécifiques peuvent exiger des licences ou des permis supplémentaires. Certains secteurs comme la banque, l’assurance ou les télécommunications peuvent avoir des réglementations et des exigences plus strictes.

  • BOI Promotion :

Le Thailand Board of Investment (BOI) propose des incitations à l’investissement et des promotions pour des industries et des activités spécifiques. Ces incitations peuvent comprendre des avantages fiscaux, des permis de travail et d’autres privilèges pour les entreprises qui remplissent les conditions requises.

Il convient de noter qu’il s’agit de lignes directrices générales et qu’il peut y avoir des conditions et des restrictions spécifiques basées sur le type d’entreprise, d’industrie ou de promotion de l’investissement demandé. Je vous recommande de consulter des professionnels du droit ou les autorités compétentes, telles que le Department of Business Development ou le BOI, afin d’obtenir des informations précises et actualisées sur votre situation.

Quelles sont les lois applicables ?

Les lois applicables aux étrangers qui souhaitent créer une entreprise en Thaïlande sont les suivantes :

  • Loi sur les entreprises étrangères (Foreign Business Act, FBA) : La loi thaïlandaise sur les entreprises étrangères (Foreign Business Act) régit les investissements étrangers et les activités commerciales dans le pays. Il détermine les types d’activités commerciales qui font l’objet de restrictions, nécessitent une licence ou sont exemptées de restrictions.
  • Code civil et commercial : Le code civil et commercial régit les questions générales relatives aux entreprises et aux relations contractuelles en Thaïlande. Il fournit des réglementations sur la création d’entreprises, la gestion, les droits des actionnaires, les contrats et d’autres aspects juridiques des affaires.
  • Code des revenus : Le code des revenus contient des dispositions relatives à la fiscalité en Thaïlande, notamment l’impôt sur le revenu des sociétés, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Les sociétés étrangères opérant en Thaïlande sont soumises à l’impôt sur la base de leurs activités commerciales.
  • Loi sur la protection du travail : La loi sur la protection du travail définit les règles relatives à l’emploi en Thaïlande. Elle couvre les salaires minimums, les heures de travail, les avantages sociaux, les procédures de licenciement et les conditions de travail. Les entreprises étrangères doivent se conformer au droit du travail thaïlandais lorsqu’elles embauchent des salariés.
  • Loi sur l’immigration : La loi sur l’immigration régit les questions liées à l’entrée, au séjour et aux permis de travail des étrangers en Thaïlande. Les chefs d’entreprise et les employés étrangers doivent se conformer à la réglementation en matière d’immigration, notamment en obtenant les visas et les permis de travail appropriés.
  • Lois sectorielles spécifiques : Certains secteurs d’activité en Thaïlande sont régis par des lois et des règlements spécifiques. Par exemple, la Banque de Thaïlande réglemente le secteur bancaire et financier, tandis que la Commission nationale de la radiodiffusion et des télécommunications réglemente le secteur des télécommunications. Ces lois spécifiques s’appliquent en plus des règles générales mentionnées ci-dessus.

Il convient de noter que ces lois fondamentales s’appliquent aux entreprises étrangères en Thaïlande et qu’il peut exister d’autres lois et réglementations spécifiques à votre secteur ou à votre activité commerciale. Il est recommandé de faire appel à un conseiller juridique professionnel ou de consulter les autorités gouvernementales compétentes pour s’assurer de la conformité avec toutes les lois et réglementations applicables.

Comment un étranger peut-il créer une entreprise en Thaïlande ?

Pour créer une entreprise en Thaïlande en tant qu’étranger, vous devez suivre les huit étapes générales suivantes :

Étape 1 : Choisir le type de structure commerciale : Les étrangers peuvent choisir parmi différentes structures commerciales, telles qu’une société à responsabilité limitée, un bureau de représentation, une succursale ou une société de personnes.

Étape 2 : Obtenir l’approbation et enregistrer le nom commercial : vous devez vérifier la disponibilité de votre nom commercial et le faire approuver par le Department of Business Development (DBD).

Étape 3 : Préparer les documents nécessaires : Vous devez rassembler les documents requis, notamment votre passeport, le bail proposé pour le bureau, les statuts et les coordonnées des actionnaires et des administrateurs.

Étape 4 : Déposez votre capital initial : Selon le type de société, vous devrez déposer le capital minimum requis.

Étape 5 : Enregistrement de la société : Soumettez les documents requis à la DBD et recevez votre certificat d’enregistrement.

Étape 6 : Demander un numéro d’identification fiscale : Une fois la société enregistrée, vous devez demander un numéro d’identification fiscale (NIF) au ministère des finances.

Étape 7 : Obtenir les licences et permis nécessaires : Certains types d’entreprises peuvent nécessiter des licences ou des permis spécifiques, comme la fabrication, l’importation ou l’exercice d’activités dans des secteurs réglementés.

Étape 8 : Respecter la réglementation en matière d’emploi : Si vous envisagez d’embaucher des salariés, vous devez vous conformer à la législation thaïlandaise en matière d’emploi, notamment en vous inscrivant à la sécurité sociale et en offrant des avantages aux salariés.

Il est important de noter que le processus et les exigences peuvent varier en fonction de la structure de l’entreprise et du secteur d’activité spécifique. Le recours à des services juridiques ou professionnels peut permettre d’obtenir des conseils d’experts adaptés à vos besoins.

Les entreprises thaïlandaises peuvent-elles avoir plus d’un objet social ?

Les sociétés thaïlandaises peuvent avoir plus de cinquante objets. En vertu du code civil et commercial thaïlandais, l’objet social d’une société peut inclure toute activité légale spécifiée dans son acte constitutif. Les sociétés thaïlandaises peuvent donc définir et poursuivre des objectifs multiples, pour autant qu’ils soient légaux et précisés dans leur acte constitutif.

Comment ouvrir un compte bancaire pour une entreprise ?

Pour ouvrir un compte bancaire professionnel en Thaïlande, vous devez généralement suivre les six étapes suivantes :

  • 1. Choisir une banque : Tenez compte de facteurs tels que la réputation de la banque, ses services et les conditions d’ouverture d’un compte bancaire professionnel en Thaïlande.
  • 2. Préparer les documents nécessaires : En général, les documents suivants sont nécessaires :
    • Certificat d’enregistrement de la société : Ce document prouve l’existence légale de la société.
    • Mémorandum et statuts : Ces documents décrivent la structure, les activités et les règles de la société.
    • Documents d’identité : Vous devez fournir des documents d’identité pour les signataires autorisés et les administrateurs de la société, y compris des passeports.
    • Permis de travail et visas (le cas échéant) : Les administrateurs étrangers peuvent avoir besoin de fournir les permis de travail et les visas appropriés.
    • Résolution du conseil d’administration : Une résolution du conseil d’administration autorisant l’ouverture du compte bancaire est généralement requise.
  • 3. Remplir le formulaire de demande : Téléchargez le formulaire sur le site web de la banque et complétez-le avec les informations requises.
  • 4. Organiser un rendez-vous : Contactez la banque de votre choix et rencontrez un chargé de clientèle dans une agence locale. Au cours de cet entretien, vous présenterez les documents requis, discuterez de vos besoins bancaires et fournirez toutes les informations supplémentaires demandées.
  • 5. Évaluation et approbation de la banque : La banque examinera votre demande et vos documents afin de déterminer si votre entreprise peut bénéficier d’un compte bancaire professionnel.
  • 6. Maintien d’un solde minimum et respect des engagements : Une fois votre compte ouvert, vous devez maintenir le solde minimum requis par la banque. Vous devez également remplir toutes les obligations liées au compte, telles que les obligations de déclaration ou la participation aux assemblées annuelles.

Il est important de noter que les exigences et les procédures spécifiques peuvent varier en fonction de la banque et du type d’entreprise. Vous devez donc contacter directement la banque de votre choix pour obtenir des informations détaillées et des conseils tout au long de la procédure d’ouverture du compte.

Comment ouvrir un compte en devises ?

Pour ouvrir un compte en devises en Thaïlande, vous pouvez suivre les cinq étapes suivantes :

  • Choisissez une banque qui offre des services de compte en devises aux non-résidents ou aux étrangers vivant ou travaillant en Thaïlande.
  • Vérifiez les conditions requises et préparez les documents : Vérifiez les critères d’ouverture d’un compte en devises dans la banque de votre choix. En général, vous devrez fournir une preuve d’identité et d’adresse, ainsi qu’un dépôt d’ouverture minimum dans la devise spécifiée.
  • Remplissez la demande : Remplissez le formulaire de demande d’ouverture d’un compte en devises auprès de la banque de votre choix.
  • Déposer la demande : Soumettez la demande dûment remplie et les documents requis à votre banque.
  • Gérer le compte : Une fois la demande approuvée, déposez des fonds sur le compte pour gérer vos opérations de change.

Plusieurs banques centrales thaïlandaises proposent des services de compte en devises aux non-résidents. Il s’agit notamment de la Bangkok Bank, de la Citibank Thailand, de la CIMB Thai Bank et de la Kasikorn Bank. Les conditions spécifiques d’ouverture d’un compte en devises peuvent varier en fonction de la banque et du type de compte.

Les comptes de dépôt en devises (FCD) sont un type courant de compte en devises en Thaïlande. Ils vous permettent d’effectuer des dépôts et des transactions en devises étrangères telles que l’USD, l’EUR, le JPY, l’AUD, la GBP et le CHF. La Bangkok Bank, par exemple, propose des comptes FCD aux non-résidents et aux étrangers, ce qui leur permet de détenir des devises étrangères sans les convertir immédiatement en baht thaïlandais. De même, la Citibank Thailand propose des services de dépôt en devises multidevises avec un accès numérique 24 heures sur 24 et des transferts d’argent internationaux.

Quelles sont les taxes pour les entreprises ?

Les entreprises thaïlandaises sont soumises à diverses taxes. Voici quelques-unes des principales taxes que les entreprises doivent connaître :

Les entreprises sont soumises à l’impôt sur le revenu des sociétés sur leurs bénéfices nets au taux normal de 20 %. Certaines entreprises, comme les petites et moyennes entreprises (PME), peuvent bénéficier de taux réduits.

Les entreprises qui fournissent des biens ou des services en Thaïlande doivent s’enregistrer pour la TVA et facturer 7 % de TVA sur leurs ventes. Elles peuvent également demander des crédits de taxe sur les intrants pour leurs achats.

  • Retenue à la source :

Les entreprises doivent retenir l’impôt sur certains paiements, tels que les intérêts, les dividendes, les redevances et les frais versés à des personnes physiques ou morales non résidentes. Les taux de retenue à la source varient en fonction du type de paiement.

  • Impôt spécifique sur les entreprises :

Certains types d’entreprises, comme les prêteurs sur gages, les institutions financières et les prestataires de services professionnels, peuvent être soumis à une taxe professionnelle spécifique à des taux allant de 0,01 % à 3,00 %.

  • Impôt foncier :

Les entreprises qui possèdent des biens immobiliers en Thaïlande sont soumises à une taxe foncière annuelle à un taux progressif basé sur la valeur d’évaluation du bien.

  • Droit de timbre :

Certains documents, tels que les contrats, les accords de prêt et les documents de transfert d’actions, peuvent être soumis à des droits de timbre à des taux variables.

Il convient de noter que cette liste n’est pas exhaustive et qu’il peut exister d’autres taxes, exonérations ou incitations en fonction de la nature et de la localisation de l’entreprise. Il est conseillé de consulter un conseiller fiscal local ou le ministère thaïlandais du revenu pour plus de détails et pour connaître les exigences en matière de conformité avant de créer une entreprise en Thaïlande.

Comment obtenir un visa d’immigrant Non-B pour créer une entreprise ?

Pour obtenir un visa d’immigrant Non-B en Thaïlande, vous devez généralement suivre les cinq étapes suivantes :

Étape 1. Répondre aux critères de qualification : Les visas non B sont délivrés aux personnes employées ou exerçant une activité commerciale en Thaïlande. Vous devez avoir reçu une offre d’emploi d’une entreprise thaïlandaise ou être un chef d’entreprise souhaitant investir ou gérer une entreprise en Thaïlande.

Étape 2. Rassembler les documents nécessaires : Les documents requis peuvent varier en fonction de la situation du demandeur et de l’ambassade ou du consulat de Thaïlande. Toutefois, en règle générale, vous aurez besoin de :

– Passeport avec une validité d’au moins six mois

– Formulaire de demande de visa complété

– Photo d’identité récente

– Documents d’enregistrement de l’entreprise ou contrat de travail/lettre d’offre

– Relevés bancaires indiquant que les fonds sont suffisants

– Vérification des antécédents judiciaires (peut être exigée)

Étape 3. Demande de visa non B : Une fois que vous avez les documents nécessaires, vous pouvez les utiliser à l’ambassade ou au consulat royal de Thaïlande de votre pays. Renseignez-vous auprès de l’ambassade ou du consulat concerné pour connaître la procédure de demande, les frais à acquitter et les délais de traitement. Certains consulats peuvent exiger un entretien personnel.

Étape 4. Obtention du visa : Après avoir soumis votre demande, vous devez attendre le délai de traitement du visa spécifié par l’ambassade ou le consulat thaïlandais. Une fois approuvé, le visa sera apposé sur votre passeport.

Étape 5. Entrer en Thaïlande : Avec le visa Non-B, vous pouvez entrer en Thaïlande pendant la période de validité du visa, généralement jusqu’à 90 jours. À votre arrivée, vous devez vous présenter au bureau local de l’immigration de votre région dans un délai de 7 à 15 jours afin d’obtenir le permis de travail nécessaire.

Il est important de noter que les exigences et les procédures peuvent varier légèrement en fonction de votre nationalité et du bureau consulaire auquel vous vous adressez. Il est toujours recommandé de consulter l’ambassade ou le consulat royal de Thaïlande dans votre pays pour obtenir les informations les plus précises et les plus récentes.

Qu’est-ce qu’un statut préférentiel et un statut ordinaire ?

Pour protéger l’actionnaire étranger qui détient 49 % de la société en Thaïlande, il est possible de structurer les statuts de manière à inclure des dispositions relatives aux droits de vote préférentiels et ordinaires, qui peuvent varier en fonction de la catégorie d’actions.

Une façon de procéder consiste à créer différentes catégories d’actions assorties de droits de vote différents. Par exemple, vous pouvez créer des « actions ordinaires » avec un vote par action et des « actions préférentielles » avec des votes multiples par action. Les actionnaires étrangers peuvent détenir la plupart des actions ordinaires, ce qui leur permet de conserver le contrôle de certaines décisions, tandis que les actionnaires thaïlandais peuvent détenir les actions privilégiées.

Il est essentiel de consulter un avocat thaïlandais spécialisé en droit des sociétés pour structurer ces arrangements en respectant les réglementations et les exigences du ministère du développement des entreprises. Il peut vous aider à rédiger les statuts, à veiller à ce qu’ils soient conformes au droit thaïlandais et à protéger les intérêts des actionnaires étrangers.

Il convient également de noter qu’il peut exister des restrictions ou des limitations spécifiques à la propriété étrangère dans certains secteurs ou entreprises en Thaïlande. Renseignez-vous sur la réglementation applicable afin de vous assurer que les restrictions en matière de propriété étrangère sont respectées avant de créer une entreprise.

Pourquoi est-il nécessaire d’établir un pacte d’actionnaires pour créer une entreprise ?

La rédaction d’un pacte d’actionnaires en Thaïlande est essentielle pour plusieurs raisons :

  • Clarifier les droits et les obligations :

Un pacte d’actionnaires définit clairement les droits, les devoirs et les responsabilités des actionnaires de la société. Il peut couvrir des questions essentielles telles que la gestion, les processus décisionnels, la répartition des bénéfices et les mécanismes de résolution des conflits. Cela permet d’éviter les malentendus et les conflits entre actionnaires.

Un pacte d’actionnaires peut contenir des dispositions visant à protéger les droits des actionnaires minoritaires, tels que des droits de veto sur certaines décisions, des droits de préemption en cas de transfert d’actions ou des mécanismes de résolution des litiges. Cela permet de s’assurer que les actionnaires minoritaires ne sont pas mis à l’écart ou désavantagés.

  • Flexibilité et adaptabilité :

Les statuts fournissent un cadre de base pour la gouvernance d’entreprise, mais un pacte d’actionnaires permet une plus grande flexibilité et une meilleure adaptation. Il peut aborder des questions spécifiques non couvertes par les statuts, en fonction des besoins et de la situation des actionnaires.

  • Confidentialité :

Contrairement aux statuts, qui sont déposés auprès du gouvernement et accessibles au public, le pacte d’actionnaires est un contrat privé entre les actionnaires. Cela permet d’inclure des informations confidentielles ou sensibles qui ne sont pas accessibles au public, telles que les droits de propriété intellectuelle ou les stratégies commerciales.

  • Résolution des conflits :

Un pacte d’actionnaires peut prévoir des mécanismes de résolution des conflits entre actionnaires, tels que la médiation, l’arbitrage ou d’autres méthodes alternatives de résolution des conflits. Cela permet d’éviter des litiges longs et coûteux et favorise une résolution plus harmonieuse et plus efficace des conflits.

Il est conseillé de consulter un avocat spécialisé dans le droit des sociétés en Thaïlande pour rédiger un pacte d’actionnaires conforme au droit thaïlandais et protégeant au mieux les intérêts de tous les actionnaires concernés.

Quels sont les impôts sur les sociétés ?

Les taux d’imposition des sociétés en Thaïlande sont les suivants :

  • Impôt sur le revenu des sociétés : Le taux normal de l’impôt sur les sociétés en Thaïlande est de 20 % des bénéfices nets. Toutefois, il existe des taux d’imposition différents pour certains types d’entreprises et de secteurs d’activité. Voici quelques taux spécifiques :
    • Les petites et moyennes entreprises (PME) dont le capital libéré ne dépasse pas 5 millions de bahts et dont le chiffre d’affaires n’excède pas 30 millions de bahts peuvent bénéficier d’un taux d’imposition réduit de 15 % sur les bénéfices nets.
    • Les sièges d’exploitation régionaux (ROH) bénéficient d’un taux d’imposition de 10 % sur les bénéfices nets provenant d’activités éligibles.
    • Les entreprises opérant dans des secteurs spécifiques, tels que les activités promues par le Board of Investment of Thailand (BOI), peuvent bénéficier d’incitations fiscales et de taux d’imposition réduits.
  • Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : La TVA s’applique à la vente de biens et à la prestation de services en Thaïlande. Le taux de TVA standard est de 7 % de la valeur des ventes. Toutefois, certains biens et services peuvent être exonérés de TVA ou soumis à un taux de 0 %.
  • Taxe professionnelle spécifique (GST) : La taxe professionnelle spécifique s’applique à certains types d’activités, telles que la banque, la finance et l’assurance. Le taux varie en fonction du type d’entreprise et d’activité.
  • Retenue à la source : La retenue à la source s’applique à certains types de paiements effectués par des entreprises à des particuliers ou à d’autres entreprises. Les taux varient en fonction du type de paiement, comme les dividendes, les intérêts, les redevances ou les frais de service.

Les taux d’imposition et les règles peuvent avoir changé depuis la date de cette publication. Il est donc conseillé de consulter un professionnel de la fiscalité ou le ministère thaïlandais du revenu pour obtenir les informations et les conseils les plus récents concernant votre entreprise et votre situation.

Existe-t-il des exonérations fiscales pour les PME ?

La Thaïlande prévoit certaines exonérations et incitations fiscales pour les petites et moyennes entreprises (PME) afin d’encourager leur croissance et leur développement. Ces exonérations et incitations visent à réduire la charge fiscale des PME et à promouvoir leur compétitivité. Il existe quatre incitations fiscales que les PME peuvent envisager en Thaïlande :

  • Taux réduit de l’impôt sur le revenu des sociétés :

Les PME dont le capital libéré est inférieur ou égal à 5 millions de bahts et dont le chiffre d’affaires est inférieur ou égal à 30 millions de bahts peuvent bénéficier d’un taux d’imposition sur le revenu des sociétés réduit à 15 % sur les bénéfices nets. Ce taux réduit permet d’alléger la charge fiscale par rapport au taux normal de l’impôt sur les sociétés, qui est de 20 %.

  • Exonération fiscale pour les PME nouvellement créées :

Les PME nouvellement créées peuvent bénéficier d’une exonération de l’impôt sur le revenu des sociétés sur les bénéfices nets pour un maximum de trois périodes comptables. Pour bénéficier de cette exonération, les PME doivent répondre à des critères spécifiques, tels que l’engagement dans des activités promues et le respect des exigences en matière de capital et d’emploi.

  • Promotion de l’investissement par le Board of Investment of Thailand :

Les PME engagées dans certaines activités promues approuvées par le BOI peuvent bénéficier d’incitations et d’avantages fiscaux supplémentaires. Ces incitations peuvent inclure des taux réduits d’impôt sur le revenu des sociétés, l’exonération des droits d’importation sur les machines et d’autres privilèges en fonction du régime spécifique de promotion de l’investissement.

  • Incitations à la recherche et au développement :

Les PME engagées dans des activités de R&D admissibles peuvent bénéficier de déductions fiscales supplémentaires ou d’exonérations pour les dépenses de R&D encourues. Cette mesure vise à encourager les PME à investir dans l’innovation et le développement technologique.

Il est important de noter que les critères d’éligibilité, les exigences et les incitations fiscales spécifiques aux PME peuvent varier en fonction de facteurs tels que le secteur d’activité, la localisation de l’investissement et le programme de soutien. Il est conseillé de consulter un professionnel de la fiscalité ou les autorités compétentes, telles que le Department of Revenue of Thailand ou le BOI, pour obtenir des informations et des conseils détaillés sur les incitations fiscales spécifiques dont bénéficient les PME en Thaïlande.