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S’installer en tant qu’expat en Thaïlande : Comprendre le paysage juridique avant de s’installer
S’installer en Thaïlande en tant qu’expatrié est une décision qui change la vie et qui a des implications juridiques importantes. Si le Royaume accueille les ressortissants étrangers en leur offrant diverses possibilités de visa et d’investissement, l’environnement juridique reste très réglementé et exige un respect scrupuleux des règles. Tout expat en Thaïlande doit non seulement s’adapter à la culture du pays, mais aussi agir dans les limites juridiques strictes fixées par la loi thaïlandaise.
Des contrôles de l’immigration en vertu de la loi sur l’immigration B.E. 2522 (1979) aux réglementations sur l’emploi définies par la loi sur l’emploi des étrangers B.E. 2521 (1978), et de l’impôt sur le revenu régi par le code des revenus aux restrictions sur la propriété étrangère inscrites dans le code foncier B.E. 2497 (1954), la vie quotidienne d’un expat en Thaïlande est entourée d’un cadre juridique. En outre, la loi sur les entreprises étrangères B.E. 2542 (1999) impose des restrictions sur les secteurs dans lesquels les ressortissants étrangers peuvent s’engager commercialement, exigeant des licences ou la promotion du BOI pour opérer légalement dans de nombreuses industries.
Les manquements à ces règles peuvent entraîner des amendes, des annulations de permis de travail ou des contrôles fiscaux. Malheureusement, de nombreux expatriés ne découvrent ces contraintes juridiques qu’après avoir été confrontés à un litige, à une extension de visa rejetée ou à une enquête du ministère des finances. C’est pourquoi il est essentiel de travailler avec un partenaire juridique connaissant à la fois les lois locales et les normes internationales. Benoit & Partners, un cabinet d’avocats franco-thaïlandais basé à Bangkok, offre des services juridiques complets spécialement conçus pour les expatriés qui naviguent dans ces couches réglementaires. Qu’il s’agisse de la création d’une société, de l’achat d’un bien immobilier ou de l’obtention d’un visa de longue durée, le cabinet veille à ce que les expatriés soient protégés par le droit thaïlandais tout en optimisant leur situation personnelle et professionnelle.
Cet article présente un guide juridique complet pour les expatriés en Thaïlande. Il commence par une explication de la structure juridique et passe en revue l’immigration, la fiscalité, l’immobilier, l’emploi, le droit de la famille et la planification de la succession, le tout illustré par des références juridiques actuelles et des aperçus pratiques tirés de la pratique juridique réelle.
Table des matières
Comprendre le cadre juridique de l’expatriation en Thaïlande
Le système juridique thaïlandais et la tradition du droit civil
La structure juridique de la Thaïlande est ancrée dans la tradition du droit civil, fortement influencée par les systèmes codifiés européens. Elle ne suit pas les précédents jurisprudentiels comme dans les pays de « common law » ; au contraire, elle est principalement régie par des lois écrites. Il s’agit notamment du code civil et commercial, du code pénal, du code fiscal et d’un large éventail de lois administratives et de règlements ministériels.
Le Code civil et commercial (CCC) est divisé en six livres et régit les aspects essentiels du droit privé : personnes, famille, succession, propriété, obligations et contrats spécifiques. Les étrangers résidant en Thaïlande sont soumis à ses dispositions, notamment en matière de bail (section 537 et suivantes), de contrat (section 369 et suivantes), de famille (section 1435 et suivantes) et de succession (section 1599 et suivantes).
La Constitution thaïlandaise n’offre pas aux ressortissants étrangers les mêmes garanties qu’aux citoyens thaïlandais, en particulier dans les domaines des droits de propriété et de la propriété d’entreprise. Ainsi, de nombreuses voies juridiques accessibles aux ressortissants thaïlandais sont restreintes ou modifiées pour les expatriés en Thaïlande. Cette asymétrie juridique doit être soigneusement prise en compte lors de la planification d’une résidence à long terme ou d’une activité commerciale.
Droit de l’immigration : La base juridique de l’entrée et du séjour des expats en Thaïlande
La loi sur l’immigration B.E. 2522 (1979) est la pierre angulaire de la législation thaïlandaise en matière d’immigration. Elle confère de larges pouvoirs au Bureau de l’immigration, notamment celui d’approuver ou de refuser l’entrée, de définir les catégories de visas et d’imposer des conditions de séjour. Les étrangers qui souhaitent entrer dans le pays doivent demander un visa conformément aux règlements ministériels émis en vertu de cette loi.
Les catégories les plus courantes pour les expats en Thaïlande comprennent le visa B non immigrant (pour l’emploi ou les affaires), le visa O non immigrant (pour le mariage, la retraite ou la dépendance familiale) et le visa SMART, de plus en plus populaire, lancé dans le cadre du ministère du travail et du BOI pour attirer les investisseurs et les professionnels qualifiés. Chaque catégorie a ses propres implications juridiques en ce qui concerne les droits de résidence, l’emploi et les conditions de renouvellement.
Les séjours prolongés, les changements d’adresse non signalés (article 38) ou l’exécution de travaux sans permis approprié (article 37) peuvent conduire à l’expulsion ou à l’inscription sur une liste noire. Le respect de la législation n’est pas facultatif : il est contrôlé et appliqué, souvent par le biais d’inspections ponctuelles et d’obligations de déclaration.
Benoit & Partners conseille les expatriés en Thaïlande dès le début de leur projet de relocalisation, en sélectionnant le type de visa optimal, en préparant la documentation requise et en assurant le suivi avec les autorités d’immigration. Pour les professionnels de haut niveau, les retraités et les travailleurs numériques, la familiarité du cabinet avec les réformes récentes (telles que le visa LTR et les mises à jour des règles de transfert de fonds) apporte une clarté juridique essentielle.
Restrictions à la propriété et aux activités commerciales des étrangers
La loi sur les entreprises étrangères B.E. 2542 (1999) définit trois catégories d’activités commerciales restreintes. La liste 1 est strictement interdite aux étrangers ; les listes 2 et 3 requièrent une licence d’entreprise étrangère (FBL) ou des privilèges promotionnels de la part du Conseil de l’investissement. La définition d’une « société étrangère » en vertu de la section 4 de la loi est également cruciale : une société détenue à plus de 50 % par des étrangers est considérée comme étrangère, même si elle est enregistrée en Thaïlande.
Le fait d’opérer sans licence dans un secteur restreint peut entraîner une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans et des amendes pouvant atteindre 1 million de THB, en vertu de la section 36. C’est pourquoi de nombreux expatriés choisissent de demander la promotion du BOI ou de restructurer la propriété en utilisant des outils juridiques tels que les classes d’actions préférentielles ou les accords de coentreprise – mesures qui doivent être soigneusement rédigées pour éviter les structures fictives ou les accords de prête-nom.
Benoit & Partners propose des services de due diligence et de structuration stratégique pour s’assurer que les clients étrangers respectent pleinement ces réglementations en matière de propriété tout en conservant le contrôle de leur entreprise.
Droit fiscal : Devenir résident fiscal thaïlandais en tant qu’Expat
Le code fiscal thaïlandais détermine la résidence fiscale sur la base de la présence physique. Selon la section 41, toute personne physique qui séjourne en Thaïlande pendant 180 jours ou plus au cours d’une année civile est assujettie à l’impôt thaïlandais sur le revenu mondial. Cette disposition s’applique indépendamment du fait que le revenu soit gagné ou transféré au cours de la même année.
Le principe du transfert de fonds – particulièrement controversé parmi les expatriés – a été clarifié dans l’ordonnance du ministère des finances n° Por. 161/2566 publié en 2023, qui exonère les revenus étrangers gagnés au cours des années précédentes et versés après un an. Pour les expats en Thaïlande qui ont des investissements à l’étranger, des pensions ou des revenus de travail à distance, cette règle est essentielle et souvent mal comprise.
Les taux d’imposition sont progressifs, allant de 5 % à 35 %, et les contribuables étrangers sont tenus de remplir une déclaration annuelle en utilisant le formulaire PND 90 ou PND 91, selon le type de revenu. L’absence de déclaration peut entraîner des pénalités allant jusqu’à 100 % de l’impôt impayé, plus les surtaxes.
Benoit & Partners assiste les expats en Thaïlande dans l’évaluation de leur résidence fiscale, la planification des transferts de revenus et l’accès aux conventions de double imposition (CDI), en particulier avec la France, les Etats-Unis, l’Allemagne et d’autres juridictions majeures.
Réglementation en matière de visa et d’immigration pour les expats en Thaïlande
Entrer dans le Royaume en tant qu’expatrié en Thaïlande : Conditions d’entrée légale pour les ressortissants étrangers
Pour tout expat en Thaïlande, l’entrée légale dans le pays commence par un visa valide. En vertu de la loi sur l’immigration B.E. 2522 (1979), les ressortissants étrangers doivent être en possession d’un passeport ou d’un document de voyage et obtenir le visa approprié avant leur arrivée, à moins qu’ils ne soient exemptés par des accords bilatéraux ou des politiques de visa à l’arrivée.
La loi sur l’immigration accorde un large pouvoir discrétionnaire aux autorités chargées de l’immigration. En particulier, l’article 12 autorise les agents à refuser l’entrée aux personnes considérées comme des menaces pour la sécurité nationale, la santé ou la moralité, ou à celles qui ne sont pas en mesure de prouver qu’elles disposent de moyens financiers suffisants. En outre, l’article 18 autorise le directeur général à fixer le type, la durée et les conditions de séjour pour chaque visa.
Si les visas touristiques restent largement utilisés pour les séjours de courte durée, ils ne permettent pas d’exercer une activité professionnelle ou commerciale. L’exercice de telles activités sans le visa et le permis de travail appropriés constitue une infraction pénale en vertu de la loi sur l’emploi des étrangers B.E. 2521 (1978).
Visas de non-immigrant : Catégories et conditions pour les expats en Thaïlande
Le type de visa le plus courant pour les expatriés est le visa de non-immigrant, divisé en plusieurs sous-catégories, chacune étant régie par des règlements ministériels et des pratiques administratives. Les principales sous-catégories concernant les expatriés sont les suivantes :
Non-immigrant B (affaires) – Ce visa est requis pour un emploi ou une activité commerciale. Il nécessite généralement une lettre de parrainage d’une entreprise thaïlandaise et la preuve que l’entreprise est correctement enregistrée et fonctionne. Après l’arrivée, le visa doit être suivi d’une demande de permis de travail, conformément à la loi sur l’emploi des étrangers.
Non-Immigrant O – Cette catégorie comprend les conjoints de ressortissants thaïlandais, les personnes à charge, les retraités et les bénévoles. Bien qu’elle permette un séjour de longue durée, elle ne permet pas toujours de travailler. Les conjoints de ressortissants thaïlandais ne peuvent travailler que s’ils sont titulaires d’un permis de travail valide en vertu d’un visa non B ou s’ils bénéficient d’une autorisation au titre d’exemptions spéciales.
Non-Immigrant O-A et O-X (Visas de retraite) – Conçus pour les retraités de plus de 50 ans, ces visas requièrent des seuils financiers minimums : 800 000 THB sur un compte bancaire thaïlandais, ou un revenu mensuel de 65 000 THB, ou une combinaison des deux. Le visa O-A est valable un an, tandis que le visa O-X est valable dix ans, sous réserve d’obligations de déclaration et de renouvellements annuels. Les retraités doivent également souscrire une assurance maladie privée dont les montants minimaux de couverture sont fixés par le ministère de la santé publique.
Non-Immigrant ED (Education) – Bien qu’il soit généralement réservé aux étudiants, ce visa a été utilisé par des expatriés inscrits dans des écoles de langue thaïlandaise. Toutefois, les autorités ont durci les règles pour lutter contre les abus, en exigeant une réelle assiduité et une certification.
Visa LTR (Long-Term Resident) – Annoncé en 2022 et régi par la Notification BOI No. 9/2565, ce visa s’adresse à quatre catégories : les riches citoyens du monde, les retraités, les professionnels travaillant à distance depuis la Thaïlande et les professionnels hautement qualifiés. Le visa LTR accorde jusqu’à dix ans de résidence et comprend des avantages fiscaux et des obligations de déclaration simplifiées. Toutefois, des seuils stricts de revenus et d’actifs s’appliquent, ainsi qu’une obligation d’assurance maladie.
Le Destination Thailand Visa (DTV), introduit en 2024 en vertu du règlement ministériel n° 405, offre un cadre juridique aux travailleurs à distance et aux nomades numériques souhaitant résider en Thaïlande tout en travaillant pour des entreprises étrangères. Délivré en vertu de la loi sur l’immigration B.E. 2522 (1979), il octroie un visa multi-entrées de 5 ans, avec possibilité de prolongation jusqu’à 10 ans, et autorise des séjours de 180 jours par visite.
Les candidats doivent être âgés de 20 à 55 ans, justifier d’un revenu de 80 000 USD par an (ou de 40 000 USD avec des qualifications supérieures), détenir une assurance maladie d’au moins 50 000 USD et prouver qu’ils travaillent à distance ou qu’ils sont propriétaires d’une société étrangère.
Surtout, le visa DTV ne permet pas de travailler pour des employeurs thaïlandais ou de participer à des activités commerciales restreintes en vertu de la loi sur les entreprises étrangères (Foreign Business Act) B.E. 2542 (1999). La violation de ces conditions peut constituer un emploi illégal en vertu de la section 8 de la loi sur l’emploi des étrangers (Alien Employment Act) B.E. 2521 (1978).
Benoit & Partners conseille régulièrement ses clients sur la sélection des visas, en fonction de leurs objectifs professionnels, de leurs revenus et de leur situation familiale. Le cabinet coordonne également avec le BOI et les officiers d’immigration pour structurer des demandes qui reflètent à la fois la lettre et l’esprit de la loi.
Permis de travail : Le droit légal de travailler pour un expat en Thaïlande
Les ressortissants étrangers ne peuvent exercer aucun emploi en Thaïlande sans un permis de travail valide, conformément à l’article 8 de la loi sur l’emploi des étrangers B.E. 2521 (1978). Le terme « travail » est défini au sens large et comprend à la fois les activités rémunérées et non rémunérées. Même le bénévolat ou la participation à des réunions d’affaires peuvent, dans certains cas, être considérés comme un « travail » au sens de la loi thaïlandaise.
Les employeurs doivent démontrer que le poste ne peut être occupé par un ressortissant thaïlandais et doivent satisfaire à des exigences minimales, notamment en matière de capital libéré et d’enregistrement auprès du ministère du travail. Pour chaque employé étranger, l’entreprise doit disposer des éléments suivants
- Le capital social doit être d’au moins 2 millions de THB ;
- Au moins quatre employés thaïlandais par étranger embauché ;
- Une licence d’exploitation et des déclarations fiscales à jour.
Des exemptions existent pour les entreprises promues par le BOI, la presse étrangère, les ressortissants de pays signataires d’un traité (par exemple, en vertu du traité d’amitié entre les États-Unis et la Thaïlande) et certains experts. Toutefois, ces exemptions sont accordées au cas par cas et doivent être respectées scrupuleusement.
Les permis de travail sont délivrés pour un an et liés à l’employeur. Tout changement d’emploi nécessite un nouveau permis. La violation des conditions du permis, comme le fait de travailler pour une autre entité ou en dehors du rôle autorisé, peut entraîner une peine d’emprisonnement (section 51) et des amendes pouvant aller jusqu’à 100 000 THB.
Benoit & Partners veille à ce que les expatriés et leurs employeurs respectent la loi sur l’emploi des étrangers. Le cabinet s’occupe du dépôt des permis de travail, de la préparation des contrats de travail et assure la liaison avec l’Office du travail lors des inspections ou des renouvellements.
Déclaration dans les 90 jours et respect de l’adresse
En vertu de l’article 37(5) de la loi sur l’immigration, tout expat résidant en Thaïlande pendant plus de 90 jours consécutifs doit communiquer son adresse au Bureau de l’immigration. C’est ce qu’on appelle la « déclaration des 90 jours ». Le non-respect de cette obligation entraîne des amendes et peut compliquer le renouvellement des visas.
En outre, l’article 38 oblige les propriétaires (ou les gérants d’hôtel) à signaler la présence de locataires étrangers dans les 24 heures suivant leur arrivée. De nombreux propriétaires ne sont pas au courant de cette obligation, et c’est donc au locataire qu’il incombe de veiller au respect de la loi.
Obtenez des conseils juridiques d’experts.
Fiscalité et conformité financière pour les expats en Thaïlande
Il est essentiel pour les expatriés de comprendre le système fiscal thaïlandais afin de gérer efficacement leurs obligations financières.
Résidence fiscale et obligations
Une personne est considérée comme résidente fiscale en Thaïlande si elle réside dans le pays pendant 180 jours ou plus au cours d’une année civile. Les résidents fiscaux sont soumis à l’impôt sur le revenu des personnes physiques pour l’ensemble de leurs revenus, tandis que les non-résidents ne sont imposés que sur les revenus provenant de sources thaïlandaises.
Benoit & Partners aide ses clients à déterminer leur statut de résident fiscal et à s’assurer qu’ils respectent le Code des impôts.
Accords de double imposition
La Thaïlande a conclu des conventions de double imposition (CDI) avec de nombreux pays afin d’éviter que les mêmes revenus soient imposés dans les deux juridictions. Ces accords prévoient des allègements sous forme de crédits d’impôt ou d’exonérations.
Le cabinet conseille ses clients sur l’applicabilité des CDI et les aide à demander des avantages au titre de ces accords.
Réglementation des entreprises et des investissements pour les expats en Thaïlande
Les expatriés souhaitant créer ou investir dans des entreprises en Thaïlande doivent se conformer à des exigences légales spécifiques.
Loi sur les entreprises étrangères B.E. 2542 (1999)
La loi sur les entreprises étrangères (Foreign Business Act) restreint la propriété étrangère dans certains secteurs. Les entreprises sont classées en trois catégories, avec différents degrés de restriction. Les étrangers peuvent s’engager dans des activités non répertoriées ou obtenir des licences pour des activités restreintes.
Benoit & Partners guide ses clients tout au long du processus d’obtention des licences nécessaires et de structuration des entreprises pour se conformer à la loi.
Promotion du BOI : Un outil juridique stratégique pour les investissements étrangers qualifiés
Le Conseil thaïlandais de l’investissement (BOI), créé en vertu de la loi sur la promotion de l’investissement B.E. 2520, offre aux investisseurs étrangers et locaux diverses mesures d’incitation pour opérer dans les secteurs promus. Ces secteurs comprennent la fabrication de pointe, la biotechnologie, le développement de logiciels, l’infrastructure touristique, l’éducation, les soins de santé, etc.
Pour les expats en Thaïlande qui cherchent à investir ou à mettre en place des opérations dans ces régions, la promotion du BOI change la donne. Les projets approuvés bénéficient de :
- Jusqu’à 8 ans d’exonération de l’impôt sur les sociétés ;
- Exonération des droits d’importation sur les machines et les matières premières ;
- 100% de propriété étrangère, même dans les secteurs restreints par le FBA ;
- Autorisation de posséder un terrain pour une utilisation opérationnelle ;
- Délivrance accélérée de visas et de permis de travail pour les cadres et les spécialistes étrangers.
Les demandes doivent respecter les conditions spécifiques fixées par les annonces sectorielles du BOI et sont évaluées par le Bureau du Conseil de l’investissement. Une fois l’approbation accordée, l’entreprise promue est soumise à des rapports réguliers et doit rester conforme aux conditions du BOI, telles que les seuils de capital d’investissement, les quotas d’employés thaïlandais et les délais de lancement opérationnel.
Benoit & Partners représente les clients étrangers tout au long du processus BOI – de la planification d’entreprise, l’analyse de faisabilité et la préparation des documents à l’approbation finale de la promotion et à la conformité post-approbation. Le cabinet aide également à identifier la catégorie BOI appropriée, telle que le développement de logiciels (activité 5.7), les centres d’affaires internationaux (activité 7.34), ou la fabrication basée sur la R&D (activité 4.2.5).
Propriété immobilière pour les expats en Thaïlande
Les étrangers sont soumis à des restrictions en matière de propriété foncière en Thaïlande. Ils peuvent toutefois posséder des unités de copropriété, à condition que la participation étrangère dans l’immeuble ne dépasse pas 49 %.
Benoit & Partners conseille les clients sur les structures juridiques de la propriété, effectue des vérifications préalables et aide à la rédaction et à la révision des contrats afin de protéger les intérêts des clients.
Considérations sur le droit de la famille
Les expats en Thaïlande peuvent être confrontés à des questions de droit de la famille, notamment le mariage, le divorce et la garde des enfants, régies par le code civil et commercial.
Mariage et divorce pour les expats en Thaïlande
En Thaïlande, le mariage doit être enregistré auprès du bureau de district local. Le divorce peut être obtenu par consentement mutuel ou par une procédure judiciaire.
Benoit & Partners fournit une aide juridique pour l’enregistrement des mariages, la rédaction des contrats de mariage et la représentation des clients dans les procédures de divorce.
Garde des enfants et pension alimentaire
Les questions relatives à la garde des enfants et à la pension alimentaire sont déterminées en fonction de l’intérêt supérieur de l’enfant. Le cabinet représente ses clients dans les litiges relatifs à la garde des enfants et veille à ce que les dispositions en matière de pension alimentaire soient conformes à la loi thaïlandaise.
Planification successorale et succession
Une bonne planification successorale est essentielle pour les expatriés afin de s’assurer que leurs biens sont distribués conformément à leurs souhaits.
Testaments et successions pour les expatriés en Thaïlande
Le code civil et commercial régit les questions de succession. En l’absence de testament valable, les biens sont répartis selon les règles de succession prévues par la loi.
Benoit & Partners assiste ses clients dans la rédaction de testaments conformes à la loi thaïlandaise et les conseille dans l’administration de leur succession.
Conformité et questions réglementaires
Il est essentiel pour les expats en Thaïlande de se conformer aux lois et réglementations thaïlandaises afin d’éviter tout problème juridique.
L’entreprise propose des audits de conformité, des consultations juridiques et un soutien continu pour garantir que les clients respectent les lois et réglementations en vigueur.
Conclusion
S’installer en Thaïlande en tant qu’expatrié exige de naviguer dans des méandres juridiques complexes. Benoit & Partners propose des services juridiques complets adaptés aux besoins particuliers des expats en Thaïlande, confirmant la conformité et facilitant un changement en plein essor. Grâce à son expertise en matière d’immigration, de fiscalité, de droit commercial, de propriété immobilière, de droit de la famille, de planification de l’héritage et de règlement des litiges, l’entreprise est un compagnon fiable pour les expatriés en Thaïlande. Le paysage complexe nécessite une exploration afin d’éviter les pièges et de profiter des opportunités. Même si des difficultés surviennent, une représentation de qualité peut faciliter les choses.
Pour plus d’informations ou pour prendre rendez-vous pour une consultation, visitez le site https://calendly.com/benoit-partners/1hour.
FAQ pour les Expats en Thaïlande
Les documents varient selon le type de visa, mais incluent en général : passeport en cours de validité, justificatifs financiers, attestation d’assurance santé, photos d’identité, et parfois un extrait de casier judiciaire. Benoit & Partners vous aide à constituer un dossier complet selon votre situation
Non, ces visas ne permettent pas de travailler, sauf obtention d’un permis de travail associé à un visa Non-B. Travailler sans permis est une infraction pénale. Nous accompagnons les expatriés dans leurs démarches de régularisation.
Oui, mais la loi thaïlandaise impose certaines restrictions selon le secteur d’activité. La structure juridique doit être adaptée (Thai Limited Company, promotion BOI, etc.) et respecter les quotas de capital et d’employés thaïlandais.
Depuis janvier 2024, tout revenu transféré sur le territoire thaïlandais est imposable, même s’il a été gagné les années précédentes. Il est donc crucial d’organiser ses flux financiers de manière conforme au nouveau régime de taxation.
Cela dépend de votre nationalité. Les Français peuvent rester jusqu’à 30 jours sans visa dans le cadre d’un séjour touristique, avec possibilité d’extension. Pour un séjour long, un visa est obligatoire.
Oui, tout étranger séjournant plus de 90 jours consécutifs doit effectuer un « 90-day report ». Le non-respect de cette obligation est passible d’une amende. Benoit & Partners peut assurer ce suivi pour ses clients.