Call us now:
Créer une micro-entreprise en Thaïlande en tant qu’étranger : Le guide complet
La Thaïlande offre un environnement commercial dynamique très attractif pour les investisseurs étrangers désireux de créer une micro-entreprise en Thaïlande. La situation stratégique du pays en Asie du Sud-Est, associée à des infrastructures solides et à une politique économique favorable, en fait un terrain idéal pour les nouvelles entreprises. Toutefois, pour réussir, il est essentiel de naviguer dans le paysage juridique, de comprendre les pratiques commerciales locales et de se conformer aux exigences réglementaires.
Table des matières
Comprendre la loi sur les entreprises étrangères lors de la création d’une micro-entreprise en Thaïlande
Le Foreign Business Act (FBA) de 1999 est la principale législation qui régit les investissements étrangers dans les activités commerciales en Thaïlande. Cette loi classe les activités commerciales en trois catégories, détaillant les entreprises dont l’accès est limité aux étrangers et celles qui ne le sont pas. En vertu de cette loi, les étrangers peuvent s’engager dans la plupart des activités commerciales s’ils obtiennent la Foreign Business License (FBL), à moins qu’ils ne soient exemptés en vertu de certains traités ou qu’ils aient bénéficié d’une promotion de l’investissement de la part du Board of Investment (BOI). La loi vise à protéger et à promouvoir les entreprises thaïlandaises tout en laissant de la place aux investissements étrangers qui contribuent positivement à l’économie thaïlandaise.
Principales considérations à connaître avant de créer une micro-entreprise
Avant de lancer sa micro-entreprise en Thaïlande, les entrepreneurs étrangers doivent évaluer soigneusement plusieurs facteurs importants qui auront une incidence sur leurs activités et sur le respect de la législation dans le pays. Voici les éléments essentiels à prendre en compte :
1. Partenariat avec des ressortissants thaïlandais :
- Les étrangers peuvent choisir de s’associer à des ressortissants thaïlandais, en respectant la réglementation qui stipule que la participation étrangère ne peut excéder 49 %, la majorité des 51 % étant détenue par des partenaires thaïlandais.
- Cet arrangement est souvent recherché pour se conformer à la loi sur les entreprises étrangères (Foreign Business Act), facilitant l’entrée sur le marché mais limitant le contrôle étranger direct. En outre, un investissement minimum en capital est souvent fixé à 2 millions de THB pour les étrangers qui s’engagent dans des activités commerciales en Thaïlande. Toutefois, ce montant peut changer en fonction du type d’activité commerciale et d’autres facteurs déterminés par la réglementation thaïlandaise.
2. Demande de la Foreign Business Licence :
- L’acquisition de la Foreign Business Licence est essentielle pour les étrangers qui souhaitent s’engager dans certaines activités commerciales généralement réservées aux ressortissants thaïlandais.
- La procédure implique une évaluation détaillée du plan d’entreprise, axée sur ses contributions économiques potentielles et son impact sur la société. La procédure de demande dure généralement de 3 à 4 mois. En outre, pour certaines entreprises, le gouvernement thaïlandais exige un investissement minimum en capital, qui commence souvent à 2 ou 3 millions de THB mais peut varier en fonction des activités spécifiques de l’entreprise. Cette exigence de capital permet de s’assurer que l’entreprise dispose d’un financement suffisant pour fonctionner efficacement dans le pays.
3. Promotions du BOI :
- Le Board of Investment (BOI) de Thaïlande offre d’importantes mesures d’incitation aux entreprises à capitaux étrangers, en particulier dans des secteurs tels que la technologie, l’énergie verte et les soins de santé.
- Ces incitations comprennent des allègements fiscaux, des exonérations de droits d’importation et la possibilité de détenir 100 % d’une entreprise, dans le but de s’aligner sur les objectifs de développement économique de la Thaïlande. La procédure d’obtention d’une licence BOI peut durer de 3 à 6 mois, en fonction de la complexité de la demande. En outre, le capital minimum requis pour les projets promus par le BOI est généralement de 1 million de THB, mais peut varier en fonction des spécificités du projet et de l’industrie concernée. Cette licence est particulièrement avantageuse pour les personnes qui souhaitent posséder et gérer entièrement leur entreprise sans avoir besoin d’un partenaire thaïlandais.
4. Embauche de personnel thaïlandais :
- Ratio d’embauche standard : En règle générale, les entreprises étrangères sont tenues d’embaucher quatre ressortissants thaïlandais pour chaque employé étranger. Ce ratio est imposé par le ministère thaïlandais du travail afin de garantir des opportunités d’emploi aux ressortissants thaïlandais.
- Exceptions du BOI : Les entreprises bénéficiant des privilèges du Board of Investment (BOI) peuvent avoir des ratios réduits ou des exemptions, en fonction des subventions spécifiques accordées par le BOI.
Quelle est la procédure à suivre en tant qu’étranger ?
Pour créer sa micro-entrepris en Thaïlande en tant qu’étranger, voici les étapes complètes qui englobent à la fois les aspects réglementaires et pratiques :
1. Enregistrement de l’entreprise : Décidez si vous souhaitez créer une société privée à responsabilité limitée, qui est la plus courante et offre une responsabilité limitée, ou une société de personnes si vous envisagez d’opérer en collaboration avec d’autres personnes. Une fois la décision prise, réservez un nom de société auprès du Department of Business Development, en vous assurant que le nom n’est pas déjà utilisé et qu’il respecte les conventions de dénomination spécifiques exigées par la loi thaïlandaise.
2. Investissement en capital minimum : Déposez le capital minimum requis sur un compte bancaire thaïlandais. Ce montant peut varier considérablement selon que l’entreprise emploie ou non des étrangers et selon le type d’industrie ; en général, un minimum de 2 millions de THB est nécessaire pour les entreprises qui emploient des travailleurs étrangers. Cela permet de s’assurer que l’entreprise dispose de fonds suffisants pour couvrir les opérations initiales et les obligations légales.
3. Documentation : Préparez et soumettez les documents nécessaires, notamment le mémorandum d’association, qui décrit les objectifs de l’entreprise, et les statuts, qui détaillent les règles de fonctionnement de la société. Ces documents constituent l’ossature juridique de votre entreprise et doivent être méticuleusement préparés pour être conformes à la législation thaïlandaise sur les sociétés.
4. Enregistrement fiscal : Enregistrez-vous pour l’impôt sur les sociétés et la TVA si nécessaire, en fonction de vos activités et de votre chiffre d’affaires. Cette étape est cruciale pour garantir que votre entreprise respecte la réglementation fiscale thaïlandaise, ce qui facilitera vos opérations financières.
5. Licence et permis : Obtenez les licences et les permis spécifiques requis pour votre secteur d’activité. Par exemple, un restaurant a besoin d’un permis de santé et de sécurité, tandis qu’une usine de fabrication peut avoir besoin d’un permis environnemental. Cette étape est essentielle pour garantir la conformité juridique et la légitimité opérationnelle dans le secteur que vous avez choisi.
6. Visa et permis de travail : Demandez les visas et les permis de travail appropriés pour les employés étrangers, y compris le propriétaire de l’entreprise. Cette étape est essentielle pour s’assurer que tout le personnel étranger est légalement autorisé à vivre et à travailler en Thaïlande, évitant ainsi tout problème juridique lié à l’immigration.
L’intégration de ces éléments fournit un parcours structuré pour la création d’une micro-entreprise en Thaïlande. Chez Benoit and Partners, nos avocats peuvent vous aider à naviguer efficacement dans ce processus complexe, en veillant à ce que tous les aspects de la création de votre entreprise soient traités conformément aux lois et réglementations thaïlandaises.