Travailler en Thaïlande

Pour venir travailler en Thaïlande, il est essentiel de suivre certaines procédures et de satisfaire aux exigences légales. Voici les principales étapes à suivre :

• Obtenir un visa de travail : Vous devez obtenir un visa de travail avant de pouvoir légalement travailler en Thaïlande. Il existe des visas tels que le visa non-immigrant B, le visa d’investisseur ou le visa d’enseignant. Ces derniers exigent des documents supplémentaires, comme des offres d’emploi, des contrats de travail, et des qualifications professionnelles.
• Trouver un employeur : Si vous n’avez pas encore trouvé un emploi en Thaïlande, il peut être utile de chercher des opportunités auprès des entreprises internationales établies dans le pays ou de contacter des agences de placement spécialisées. Pour obtenir un visa de travail vous devez avoir une offre d’emploi de la part d’un employeur thaïlandais. Il y parraine votre demande de visa.
• Préparer les documents nécessaires : Une fois que vous aurez trouvé un employeur, vous devrez rassembler les documents nécessaires pour votre demande de visa. Par exemple, un passeport valide, votre contrat de travail, votre offre d’emploi, vos diplômes et certifications professionnelles. Il peut aussi s’agir d’autres documents spécifiques requis par le type de visa que vous demandez.
• Demander le visa de travail : Après avoir rassemblé tous les documents nécessaires, vous pourrez soumettre votre demande de visa de travail à l’ambassade ou au consulat thaï en votre pays de résidence. Toutefois, une demande doit être complétée et les frais de visa payés, en plus de tous les justificatifs à fournir.
• Obtenir le permis de travail : Une fois que votre visa de travail a été approuvé, vous devez aussi obtenir un permis de travail en Thaïlande. Ce permis est obtenu pour votre compte auprès du ministère thaïlandais de l’emploi par votre employeur thaïlandais. Si votre visa est approuvé, le permis de travail vous sera normalement délivré. De plus, il vous permet de travailler légalement en Thaïlande.

Il est important de noter que les réglementations sur l’emploi et les visas en Thaïlande peuvent être sujettes à des modifications. Il est donc recommandé de consulter les sites web officiels des ambassades ou des consulats thaïlandais dans votre pays de résidence. Afin d’obtenir les informations les plus à jour et précises sur les exigences de visa et les procédures à suivre.

Les documents nécessaires pour travailler en Thaïlande pour un Français peuvent varier en fonction du type de visa de travail que vous demandez. Mais également en fonction des exigences spécifiques de votre employeur. Cependant, voici une liste générale des documents couramment requis :

• Passeport : Vous aurez besoin d’un passeport valide d’au moins six mois avec au moins une page vierge pour le visa et les tampons d’entrée/sortie.
• Formulaire de demande de visa : Vous devrez remplir le formulaire de demande de visa approprié. Tel que le formulaire de demande de visa non-immigrant B pour un emploi régulier.
• Offre d’emploi et contrat de travail : Vous devrez fournir une lettre d’offre d’emploi de votre employeur thaïlandais, indiquant votre poste, vos responsabilités, votre salaire et les conditions d’emploi. Un contrat de travail détaillé peut aussi être requis.
• Certificats académiques et professionnel : Vous devrez fournir des copies de vos diplômes, certificats de formation et autres qualifications professionnelles pertinents pour le poste que vous occupez.
• CV ou curriculum vitae : Il est courant de fournir un CV détaillé avec votre historique professionnel, vos compétences et vos références.
• Lettre de recommandation : Il peut être utile de fournir une ou plusieurs lettres de recommandation de précédents employeurs ou collègues qui attestent de vos compétences et de votre expérience.
• Photos d’identité : Vous devrez fournir quelques photos d’identité récentes conformes aux exigences spécifiques de l’ambassade ou du consulat thaïlandais.
• Preuve financière : Certains types de visas de travail peuvent exiger une preuve de ressources financières suffisantes. Afin de subvenir à vos besoins pendant votre séjour en Thaïlande.
• Certificat médical : Dans certains cas, vous devrez obtenir un certificat médical délivré par un médecin agréé pour attester de votre bonne santé et de votre aptitude au travail.

Il est important de noter que ces documents sont donnés à titre indicatif, et les exigences peuvent varier. Il est recommandé de consulter le site web de l’ambassade ou du consulat thaïlandais dans votre pays de résidence. Afin d’obtenir les informations les plus à jour et précises sur les documents nécessaires pour votre demande de visa de travail.

La convention fiscale France Thaïlande de 1974 entre la France et la Thaïlande vise à éviter la double imposition et à réglementer la fiscalité des résidents des deux pays. 

• Détermination de la résidence fiscale : Vous serez considéré comme résident fiscal d’un pays si vous y êtes soumis à l’impôt en raison de votre domicile, de votre résidence habituelle, de votre siège de direction ou de tout autre critère similaire.

Si vous êtes résident fiscal français et que vous voulez travailler en Thaïlande, la convention prévoit que les revenus que vous tirez de votre emploi en Thaïlande seront imposables en Thaïlande. À moins que vous ne séjournez en Thaïlande pendant une période totale n’excédant pas 183 jours au cours d’une période de 12 mois consécutifs. Mais aussi que les rémunérations soient supportées par un employeur non thaïlandais.

• Types de revenus imposables : La convention établit des règles spécifiques pour différents types de revenus. Tels que les salaires, les revenus des professions libérales, les revenus immobiliers, les dividendes, les intérêts, les redevances, etc.

En général, les revenus provenant de sources en Thaïlande seront imposables en Thaïlande. Tandis que les revenus provenant de sources en France seront imposables en France. Cependant, certaines exceptions et règles spécifiques peuvent s’appliquer.

• Mécanisme de crédit d’impôt : La convention prévoit un crédit d’impôt pour éviter la double imposition. Si vous êtes résident fiscal français et que vous êtes soumis à l’impôt en Thaïlande sur vos revenus provenant de sources thaïlandaises, vous pourrez généralement bénéficier d’un crédit d’impôt en France pour l’impôt payé en Thaïlande.
• Établissement stable : La convention fournit des critères spécifiques pour déterminer si une entreprise étrangère exerce une activité en Thaïlande par le biais d’un établissement stable. Ce qui peut avoir des conséquences sur la fiscalité des entreprises.

En Thaïlande, le taux d’imposition sur les revenus varie en fonction de différentes tranches de revenus. Voici les taux d’imposition sur les revenus pour l’année fiscale 2022 (du 1er janvier au 31 décembre) :

• Revenus jusqu’à 150 000 bahts : exonérés d’impôt.
• Revenus entre 150 001 et 300 000 bahts : 5% d’imposition.
• Revenus entre 300 001 et 500 000 bahts : 10% d’imposition.
• Revenus entre 500 001 et 750 000 bahts : 15% d’imposition.
• Revenus entre 750 001 et 1 000 000 bahts : 20% d’imposition.
• Revenus entre 1 000 001 et 2 000 000 bahts : 25% d’imposition.
• Revenus supérieurs à 2 000 000 bahts : 30% d’imposition.

Ces taux d’imposition sont soumis à des ajustements annuels et peuvent être modifiés par les autorités fiscales thaïlandaises. De plus, il existe des exemptions, déductions et crédits fiscaux spécifiques qui peuvent réduire le montant d’impôt à payer. Par exemple, les dépenses liées à l’épargne-retraite, aux assurances médicales et aux dons de bienfaisance peuvent être déductibles.

Les obligations fiscales pour travailler en Thaïlande en tant qu’étrangers sont les suivantes : 

• Déclaration de revenus : Les travailleurs étrangers en Thaïlande, qu’ils soient résidents fiscaux ou non-résidents fiscaux, doivent déclarer leurs revenus provenant de sources en Thaïlande, le cas échéant. Les déclarations de revenus doivent être soumises à l’Administration fiscale thaïlandaise (Revenue Department) avant la date limite fixée chaque année.
• Paiement de l’impôt sur le revenu : Si vous êtes un résident fiscal thaïlandais et que vous gagnez un revenu imposable en Thaïlande, vous devez payer l’impôt sur le revenu correspondant selon les taux d’imposition en vigueur. Les non-résidents fiscaux sont généralement imposés uniquement sur leurs revenus provenant de sources en Thaïlande.
• Rétention à la source : Si vous travaillez pour une entreprise en Thaïlande en tant qu’employé, votre employeur est tenu de retenir à la source l’impôt sur le revenu de votre salaire. Mais également de le verser à l’Administration fiscale thaïlandaise.
• Paiement des cotisations à la sécurité sociale : Les travailleurs étrangers employés par une entreprise enregistrée en Thaïlande sont aussi tenus de cotiser au système de sécurité sociale thaïlandais. Les cotisations sont déduites de votre salaire et partagées entre l’employé et l’employeur.
• Obligations fiscales supplémentaires : En fonction de votre situation personnelle et de votre statut de résidence fiscale, vous pourriez avoir d’autres obligations fiscales. Telles que la déclaration des avoirs à l’étranger ou des revenus provenant de sources en dehors de la Thaïlande. Il est recommandé de consulter un conseiller fiscal ou l’Administration fiscale thaïlandaise. Afin de connaître toutes les obligations fiscales qui s’appliquent à votre cas spécifique.

• Maladie et accident : Si vous êtes employé par une entreprise thaïlandaise et cotisez au système de sécurité sociale thaïlandais, vous avez droit à une assurance maladie. En cas de maladie ou d’accident, vous pouvez consulter un médecin dans les hôpitaux publics ou privés. Vous devrez présenter votre carte d’assuré social et payer une partie des frais médicaux. La couverture exacte et les frais dépendent du système de sécurité sociale thaïlandais et du niveau de cotisation de votre employeur.

Si vous êtes détenteur d’une assurance privée, vous devrez contacter votre compagnie d’assurance pour connaître les procédures à suivre en cas de maladie ou d’accident.

• Chômage :  Si vous perdez votre emploi en Thaïlande, vous pouvez être éligible à l’indemnité de chômage si vous avez cotisé au système de sécurité sociale thaïlandais pendant une période spécifiée. Les conditions et les prestations varient en fonction de la durée de cotisation. Mais également en fonction du montant des cotisations versées. Vous devrez contacter l’Office de l’emploi thaïlandais (Department of Employment) pour connaître les procédures et les documents nécessaires pour demander l’indemnité de chômage.

• Assistance consulaire : En tant que travailleur étranger, vous pouvez aussi contacter votre ambassade ou consulat pour obtenir des conseils et une assistance consulaire en cas de besoin. Notamment en cas d’urgence médicale grave, de problèmes juridiques ou de difficultés particulières.

L’inscription et la cotisation au système de sécurité sociale thaïlandais sont obligatoires pour les travailleurs étrangers employés par une entreprise enregistrée en Thaïlande. Voici les étapes générales à suivre pour être en conformité avec la loi:

• Obtenir un numéro d’identification fiscale : Avant de vous inscrire au système de sécurité sociale, vous devez obtenir un numéro d’identification fiscale thaïlandais (Tax Identification Number – TIN). Vous pouvez demander ce numéro auprès du Revenue Department (Département des impôts) en présentant votre passeport et les documents requis.
• Informations de l’employeur : Votre employeur en Thaïlande est responsable de votre inscription au système de sécurité sociale. Vous devez fournir à votre employeur les informations nécessaires. Telles que votre passeport, votre visa de travail, votre contrat de travail et d’autres documents exigés par l’Office de la sécurité sociale (Social Security Office – SSO).
• Formulaire d’inscription : Votre employeur remplira un formulaire d’inscription auprès de l’Office de la sécurité sociale (SSO) en votre nom. Le formulaire comprendra des informations personnelles, professionnelles et médicales.
• Cotisations : Les cotisations au système de sécurité sociale en Thaïlande sont partagées entre l’employé et l’employeur. Les cotisations sont calculées en pourcentage du salaire mensuel de l’employé, jusqu’à un certain plafond. Les cotisations couvrent l’assurance maladie, l’assurance invalidité et l’assurance maternité. Mais aussi l’assurance décès, l’assurance vieillesse et l’assurance contre les accidents du travail.
• Carte d’assuré social : Une fois inscrit au système de sécurité sociale, vous recevrez une carte d’assuré social (Social Security Card) qui servira de preuve d’inscription. Cette carte doit être conservée et présentée lorsque vous bénéficiez de soins médicaux ou lorsque vous effectuez des transactions avec l’Office de la sécurité sociale.

En Thaïlande, le système de sécurité sociale pour les travailleurs est régi par le régime de la Sécurité sociale thaïlandaise (Social Security Fund – SSF). Ce système vise à fournir une protection sociale aux travailleurs en cas de maladie et d’accident. Mais aussi en cas de maternité, d’invalidité et de décès.

Voici quelques points importants à connaître sur le système de sécurité sociale en Thaïlande :

• Cotisations sociales : Travailler en Thaïlande en tant que salariés et leurs employeurs sont tenus de cotiser au SSF. Les cotisations sont calculées en pourcentage du salaire. Elles sont partagées entre l’employeur et l’employé. Les travailleurs indépendants doivent également s’inscrire et cotiser au SSF.

Prestations offertes : Le SSF offre différentes prestations, notamment :

• Assurance maladie : Remboursement partiel des frais médicaux pour les soins de santé.
• Assurance contre les accidents du travail : Indemnisation en cas d’accident sur le lieu de travail.
• Assurance maternité : Prestations pour les femmes enceintes et les mères.
• Assurance invalidité : Prestations pour les travailleurs qui deviennent invalides et incapables de travailler.
• Assurance décès : Prestations pour les survivants en cas de décès du travailleur assuré.
• Procédure de réclamation : En cas de besoin de prestations, les travailleurs doivent soumettre une demande au SSF. Des documents tels que les factures médicales, les certificats médicaux et d’autres preuves peuvent être nécessaires pour étayer la demande. 
• Couverture pour les travailleurs étrangers : Les travailleurs étrangers employés légalement en Thaïlande sont aussi éligibles à la couverture du SSF, à condition que leur employeur se conforme aux obligations de cotisation.

Il est important de noter que le système de sécurité sociale en Thaïlande peut être complexe. Il est, ainsi, recommandé de consulter les autorités compétentes ou de contacter le SSF directement. Afin d’obtenir des informations détaillées sur les prestations, les cotisations et les procédures spécifiques à votre situation.

En Thaïlande, les réglementations en matière de change de devises et de rapatriement des fonds pour un citoyen français sont soumises à la législation thaïlandaise sur les changes et aux politiques de la Banque de Thaïlande. Voici quelques informations générales à prendre en compte :

• Limites de conversion de devises : Il n’y a pas de limite spécifique concernant la conversion de devises en Thaïlande pour les non-résidents. Vous pouvez convertir vos devises en bahts thaïlandais dans les banques autorisées, les bureaux de change ou les guichets automatiques.
• Déclaration des transactions : Si vous effectuez une transaction en espèces équivalente à 20 000 dollars américains ou plus (ou l’équivalent dans une autre devise), vous devez déclarer cette transaction aux autorités douanières thaïlandaises.
• Rapatriement des fonds : Vous pouvez rapatrier librement les fonds que vous avez convertis en bahts thaïlandais à l’étranger. Cependant, si vous souhaitez rapatrier des fonds en devises étrangères, vous devrez fournir des justificatifs. Tels que des reçus de change ou des documents de transaction pour prouver que l’origine des fonds est légale.

Preuves de conversion de devises : Il est recommandé de conserver les reçus de conversion de devises ou les relevés bancaires pour pouvoir justifier de l’origine des fonds convertis en cas de besoin ultérieur.

Les options de transfert d’argent international et les frais associés sont les suivants :

• Virements bancaires internationaux : Vous pouvez effectuer un virement bancaire de votre compte en Thaïlande vers un compte à l’étranger. Les frais varient selon les banques. Ils peuvent comprendre des frais de transfert sortant, des frais de correspondant bancaire et des frais de conversion de devises. Les banques en Thaïlande facturent généralement des frais fixes pour les virements internationaux, qui peuvent varier de 200 à 500 bahts thaïlandais par transaction, plus les frais de correspondant bancaire, qui peuvent être d’environ 500 à 1 000 bahts thaïlandais supplémentaires.
• Services de transfert d’argent en ligne : Des services tels que TransferWise, PayPal, WorldRemit, Revolut et autres offrent des options pratiques pour transférer de l’argent à l’étranger. Ces services peuvent être moins coûteux que les virements bancaires traditionnels. En effet, ils utilisent souvent des taux de change plus avantageux et facturent des frais de transfert plus bas. Les frais exacts dépendent du montant transféré, de la devise et du prestataire de services choisi.
• Chèques internationaux : Certains établissements bancaires thaïlandais permettent l’émission de chèques internationaux en devises étrangères. Cependant, cette méthode peut prendre plus de temps et impliquer des frais de traitement plus élevés.
• Cartes prépayées et cartes de crédit : Vous pouvez également utiliser des cartes prépayées ou des cartes de crédit internationales pour effectuer des paiements ou des retraits dans votre pays d’origine. Assurez-vous de vérifier les frais de conversion de devises et les frais de transaction associés à votre carte.

Pour ouvrir un compte bancaire en Thaïlande en tant qu’étranger, voici les étapes à suivre :

• Premièrement, choisissez une banque : Renseignez-vous sur les différentes banques en Thaïlande pour trouver celle qui correspond le mieux à vos besoins. Les banques populaires pour les expatriés comprennent Bangkok Bank, Kasikorn Bank, Siam Commercial Bank, et Krungthai Bank, entre autres.

Une fois votre établissement bancaire choisi : vous devrez fournir les documents suivants :

• Passeport valide avec visa de résidence en cours de validité (non requis dans certains cas).
• Permis de travail (le cas échéant).
• Preuve d’adresse en Thaïlande (contrat de location, facture de services publics, etc.).
• Formulaire de demande de compte bancaire rempli.

• Rendez-vous à la banque : Prenez rendez-vous avec la banque choisie et apportez tous les documents nécessaires. Il est préférable de contacter la banque à l’avance pour connaître les exigences spécifiques et fixer un rendez-vous.
• Remplissez le formulaire de demande : À la banque, vous devrez remplir un formulaire de demande de compte bancaire. Assurez-vous de fournir toutes les informations demandées de manière précise et complète.
• Dépôt initial : La plupart des banques en Thaïlande exigent un dépôt initial pour ouvrir un compte bancaire. Le montant minimum varie d’une banque à l’autre, alors renseignez-vous à l’avance.
• Attendez l’approbation : Une fois que vous avez transmis votre demande et effectué le dépôt initial, votre demande sera examinée par la banque. Cela peut prendre quelques jours ouvrables pour obtenir l’approbation et recevoir votre numéro de compte.
• Obtenez votre carte de débit ou de crédit : Une fois que votre compte est ouvert, vous pouvez demander une carte de débit ou de crédit, selon les services proposés par la banque. Cette carte vous permettra d’effectuer des transactions bancaires et de retirer de l’argent aux distributeurs automatiques de billets.

Il est fortement recommandé d’avoir un compte bancaire en Thaïlande si vous voulez travailler en Thaïlande. En effet, un compte bancaire thaïlandais facilitera la gestion de vos finances, recevoir votre salaire, et effectuer des transactions locales. 

Lorsque vous ouvrez un compte bancaire en Thaïlande, vous devrez fournir certains documents. Tels que votre passeport, un justificatif de résidence en Thaïlande (par exemple, un contrat de location). Mais aussi parfois une lettre de recommandation de votre employeur ou une lettre de référence bancaire provenant de votre pays d’origine.

Les grandes banques commerciales en Thaïlande comme Bangkok Bank Public ou TMB Bank Public offrent des services en anglais. Elles disposent de succursales dans tout le pays. Ce qui facilite l’ouverture d’un compte bancaire.

Dans la plupart des cas, il est requis d’avoir un domicile en Thaïlande pour travailler légalement dans le pays. Lorsque vous faites une demande de visa de travail, vous devrez fournir une adresse en Thaïlande où vous serez domicilié pendant votre séjour. Cette adresse peut être celle de votre bien. Ou bien celle d’un logement loué, voire celle d’un hôtel. Certains employeurs assistent leur personnel étranger pour trouver un logement. 

De plus, certaines professions réglementées en Thaïlande, comme les enseignants, doivent fournir des preuves de résidence. Telles qu’un contrat de location, pour obtenir les certifications requises.

Pour obtenir un permis de travail pour une créer une entreprise en Thaïlande, il faut remplir les conditions suivantes :

• Un investissement minimum de 2 millions de bahts est requis.
• La société doit employer quatre travailleurs thaïlandais.

Cette exigence ne s’applique qu’à un seul permis de travail. Ainsi, tout permis de travail supplémentaire doit satisfaire aux exigences susmentionnées. Par exemple, deux permis de travail = 4 millions de bahts et huit travailleurs thaïlandais. Et si le travailleur qui demande un permis de travail est marié à un ressortissant thaïlandais, seul un million de bahts de fonds propres est requis.

En Thaïlande, certaines professions sont réservées aux citoyens thaïlandais conformément à la loi sur les travaux réservés. Ces professions sont protégées afin de favoriser l’emploi local. Mais également pour protéger certains secteurs de l’économie thaïlandaise. Voici quelques exemples d’emplois réservés au Thaï :

• Agriculteurs et fermiers : Les emplois agricoles, tels que la culture du riz, l’élevage et la pêche, sont généralement réservés aux citoyens thaïlandais.
• Vendeurs de rue : Les activités de vente ambulante et de commerce de rue sont souvent réservées aux Thaïlandais.
• Massothérapeutes thaïlandais : Les services de massage thaï traditionnels sont habituellement réservés aux Thaïlandais.
• Guides touristiques : Les guides touristiques qui accompagnent des groupes de touristes à travers le pays sont généralement réservés aux Thaïlandais. Cependant, les guides touristiques travaillant pour des agences de voyage étrangères peuvent être exemptés de cette restriction.
• Professeurs de la langue thaïlandaise : Les postes d’enseignement de la langue thaïlandaise dans les établissements d’enseignement publics sont généralement réservés aux citoyens thaïlandais.
• Travaux manuels et de construction : Certains emplois dans le milieu de la construction et des travaux manuels sont réservés aux Thaïlandais. Tels que les maçons, les plâtriers, les charpentiers, etc.

Il faut relever que ces réglementations sur l’emploi et les visas en Thaïlande sont sujettes à changement. C’est pourquoi nous vous suggérons de consulter les sites web officiels des ambassades ou consulats de Thaïlande dans votre propre pays de résidence. Pour obtenir des informations les plus à jour et précises possibles sur les exigences de visa ainsi que les démarches à suivre.

En Thaïlande, certaines activités peuvent être effectuées sans permis de travail pour les étrangers. Mais il faut noter que tant les règles que les exceptions sont sujet à modifications. D’ailleurs il convient de s’assurer de respecter les droits de l’homme. Voici quelques exemples d’activités pouvant être pratiquées sans permis de travail en Thaïlande:

• Tourisme : Les visiteurs en Thaïlande peuvent participer à des activités touristiques normales sans avoir besoin d’une autorisation de travail pour travailler en Thaïlande. Ceux-ci comprennent les visites touristiques, les loisirs, les visites culturelles etc.
• Conférences et séminaires : Les étrangers peuvent assister à des conférences, des séminaires et des réunions professionnelles en tant que participant sans permis de travail. À condition qu’ils ne soient pas engagés dans une activité salariale.
• Travail bénévole : Si vous désirez travailler bénévolement pour une organisation non gouvernementale ou à but non lucratif, cela peut être autorisé sans permis de travail. Pourvu qu’elle ne soit pas rémunérée.
• Activités sportives et artistiques : Les étrangers participant à des manifestations sportives et culturelles peuvent y participer sans permis de travail à condition que leur participation soit temporaire et non rémunérée.
• Journalisme et médias : Les journalistes étrangers sont autorisés à faire des reportages et des interviews en Thaïlande sans permis de travail. Cependant, ils devraient observer les règles et les critères spécifiques pour les journalistes et les médias.

Il est nécessaire de préciser que les activités précitées doivent être de courte durée. De plus, elles ne doivent absolument pas être rémunérées. Si vous envisagez de travailler en Thaïlande ne serait-ce que pendant une brève période, il est recommandé de vérifier les conditions particulières du permis de travail auprès des autorités thaïlandaises compétentes. De toute évidence vous avez aussi besoin de sécurité en matière de légalité.

Le BOI (Board of Investment) est une agence gouvernementale thaïlandaise qui vise à promouvoir les investissements étrangers en Thaïlande. En fonction des conditions, le BOI fournit divers avantages et incitations pour les entreprises qui répondent à certaines conditions et ont été approuvées comme projets sur les critères d’ investissement. Voici quelques-unes des principales exceptions que le BOI offre :

• Avantages fiscaux : Les entreprises approuvées par le BOI peuvent se voir accorder des allégements fiscaux, y compris des réductions ou des exonérations de l’impôt sur les sociétés pendant une période déterminée. Les avantages fiscaux peuvent différer selon que l’entreprise est implantée ici ou là. Ils varient également en fonction du secteur d’activité.
• Possibilité de détention étrangère à 100 % : Dans de nombreux secteurs, les investisseurs étrangers peuvent détenir 100% des actions des entreprises approuvées par le BOI. Mais ce type de droit est souvent soumis à des restrictions dans d’autres situations.
• Exemption des droits de douane : Les entreprises approuvées par le BOI peuvent bénéficier d’exemptions ou de réductions des droits de douane sur l’importation de machines. Mais également d’équipements et de matières premières nécessaires à leur activité.
• Permis de travail et visas simplifiés : Les investisseurs et les employés clés des entreprises approuvées par le BOI peuvent profiter de procédures simplifiées. Ils décernent des permis de travail et des visas de long séjour pour la Thaïlande.
• Autres avantages : Les secteurs d’activité peuvent conférer au BOI encore d’autres avantages spéciaux. Comme des incitations à la recherche et au développement, des droits de propriété industrielle et des régimes douaniers avantageux.

Il est important de noter que les exceptions et les bénéfices du BOI peuvent changer. Ils sont souvent soumis à des critères et des conditions spécifiques. Si vous êtes une entreprise qui veut profiter des avantages du BOI, déposez votre demande. Cependant, l’agence a établi une série de normes à respecter à cet effet. Vous devez aller voir le site web officiel du BOI ou prendre contact avec eux directement. Afin d’obtenir des informations à jour et précises sur les exceptions spécifiques applicables à votre projet d’investissement.